Et par Sainte Barbe, vive la sape !
Mais qui est donc cette Sainte Barbe que nous fêtons les 4 décembre ?
Barbe est une jeune fille qui nous viendrait de la seconde moitié du IIIe siècle, sous le règne de l’empereur romain Dioclétien.
Refusant le mariage de raison, elle devient chrétienne ce qui déclenche l’ire de son père. Furieux, ce dernier la fait enfermer dans une tour dotée de seulement deux fenêtres.
Lorsqu’il découvre que sa fille en a percé une troisième, représentant la Sainte Trinité, c’en est trop pour lui. Il incendie alors la tour pour en finir.
Barbe parvient à s’enfuir mais, trahie, est condamnée à la torture par le feu par le gouverneur romain de la province. Puisqu’elle ne renie toujours pas sa foi, le gouverneur ordonne alors au père de la décapiter. Cela n’aura manifestement pas plus à Dieu qui fait alors s’abattre la foudre sur l’assassin, le tuant sur le coup.
Barbe est depuis sa canonisation la sainte patronne des corps de métiers liés au feu : les sapeurs-pompiers bien sûr, mais aussi les mineurs, les artilleurs, les sapeurs, les artificiers, les chimistes, les métallurgistes… Sainte Barbe leur accorde sa protection.
En retour, les sapeurs-pompiers français organisent souvent un bal ou un repas en son honneur, justement le 4 décembre.
Bonne Sainte Barbe !
Pour en savoir plus
Je vous invite à consulter le dossier publié par les éditions Sapeurs-Pompiers de France et disponible gratuitement ici.