2019 se termine, sur des notes amères. Cette fin d’année aura vu, sans vouloir les comparer, une recrudescence des cryptolockers et le sacrifice ultime de beaucoup de héros.
Les cryptolockers, dont nous avions déjà parlé, sont sans conteste les grands vainqueurs de l’actualité de la cybersécurité cet hiver. Les victimes institutionnelles s’accumulent, ce qui laisse penser que les PME et les particuliers sont particulièrement frappés par ces malwares.
Au-delà de la perte pure et simple d’informations, ces attaques peuvent parfois avoir des conséquences sévères dans le monde réel. C’est ainsi que le CHU de Rouen a fermé ses portes et a été contraint de rediriger tous ses patients, sauf urgences vitales, vers d’autres structures médicales.
Le Groupe M6 a été perturbé par un cryptolocker, dans une moindre mesure puisque l’objectif d’interrompre la diffusion des programmes n’a pas été atteint. À Dunkerque, une usine métallurgique a été mise complètement à l’arrêt, le temps de nettoyer les systèmes informatiques. Et la liste est encore longue… La ville de la Nouvelle-Orléans a même déclaré l’état d’urgence face à une infection !



Sur le volet sécurité civile, il convient de citer le crash du Dragon 30, hélicoptère de secours du Gard, avec trois hommes d’équipage à bord : le pilote, le mécanicien et un sapeur-pompier. Ils portaient assistance aux victimes des intempéries que connaissait le sud de la France. Ils n’ont pas survécu à l’impact.
Il convient également de rappeler la collision de deux hélicoptères de l’armée de l’air au Mali, ne laissant aucun survivant. Treize ce n’est pas beaucoup dans l’absolu, et pourtant treize corbillards sur le pont Alexandre III c’est très long.
Je voudrais de fait rendre un dernier hommage au Maréchal des Logis Chef Antoine Serre, du 4e Régiment de Chasseurs de Gap. Il est mort pour la France quelques semaines après son 22e anniversaire, au Mali, aux côtés de 12 de ses camarades.

Bonne année 2020.