28.
Vingt-huit. Deux fois quatorze. Quatre fois sept.
Vingt-huit. Ce n’est pas beaucoup. Surtout comparé à trois cent trente quatre millions.
Vingt-huit sites « internet » accessibles pour presque autant de Nord-coréens. Comparés aux trois cent trente quatre millions de domaines enregistrés par ailleurs dans le monde1.
Il doit y avoir un ingénieur en Corée du Nord qui a très chaud en ce moment. En effet, une erreur de configuration des serveurs DNS de premier niveau du pays a laissé fuiter la liste exhaustive des domaines en .kp, liste que le régime conservait secrète.
C’est le chercheur Matthew Bryant qui a découvert la fuite, grâce au projet TLDR: Top-Level Domains Records, qui archive en permanence les zones DNS de premier niveau.
On sait donc maintenant que la dictature a autorisé une agence de voyage, un recueil de recettes de cuisine, des sites de presse/propagande, … La liste complète est disponible chez North Korea Tech.
Les détails techniques autour de la fuite ont été publiés sur le GitHub de mandatoryprogrammer.